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2020, quel bilan pour l’immobilier français ?

Mis à jour le 8 décembre 2022
Mis à jour le 8 décembre 2022

Exceptionnelle, l’année 2020 l’a été à plus d’un titre. Les deux confinements décidés par le gouvernement ont fortement touché le secteur de l’immobilier dans son ensemble. Quels sont les éléments les plus marquants de l’année ? Quel bilan tirer de l’impact de la crise sanitaire ?

L’immobilier face au coronavirus

S’il est encore un peu tôt pour tirer un bilan définitif de l’année 2020 en matière d’immobilier, il est déjà possible de dresser une première analyse sur les tendances du secteur.

Un nombre de transactions qui a fortement fléchi

Malgré un fléchissement du nombre de transactions, notamment lors du premier confinement, le marché de l’ancien s’est rapidement redressé. Le rattrapage a été particulièrement important durant toute la période estivale. Selon les dernières estimations fournies par Notaires de France, il devrait s’échanger autour de 900 000 logements en 2020 soit une baisse de 8 % par rapport à 2019 qui avait été une année exceptionnelle rappelons-le.

L’été a permis un rattrapage des transactions et le second confinement, moins stricte que le premier au eu un impact moindre sur l’immobilier. La possibilité de déménager et surtout l’ouverture des offices notariés ont permis de maintenir une activité quasi-normale.

En revanche, pour l’immobilier neuf, 2020 a tout de la crise historique. Baisse du nombre de permis de construire (- 15 %), chantiers à l’arrêt… les deux confinements ont surtout accentué une tendance baissière. La profession s’attend toutefois à une hausse de l’activité pour 2021 sans que le rattrapage ne soit total.

Des prix en très forte hausse

Contrairement à ce que certains avaient pu annoncer précipitamment, les prix de l’immobilier n’ont pas chuté mais augmenté partout. C’est sans aucun doute l’événement le plus étonnant concernant le marché de l’immobilier français en 2020. Loin de ralentir pour cause de pandémie, les prix ont ainsi connu une croissance exceptionnelle sur tout le territoire national. C’est ce que révèle l’un des derniers baromètres LPI-Seloger.

Dans plusieurs villes la hausse des prix des logements dépasse parfois les deux chiffres :

  • + 14,4 % à Rennes
  • + 13,2 % à Nantes
  • + 10,6 % à Lyon
  • + 9,9 % au Havre
  • + 9,8 % à Lille et à Marseille
  • +9 ,5 % à Toulouse

 

L’augmentation est tout aussi importante dans d’autres métropoles comme Strasbourg (+8 %), Montpellier (+8 %) ou encore Dijon (+8,1%) À Nice ou Bordeaux, l’année a été orientée à la stabilité avec des augmentations légères, respectivement de 4,9 % et 2,2 %.

De manière générale, les prix ont augmenté de 6,3 % dans l’ancien comme le confirme les différentes baromètres (Notaires de France, Insee, etc.) contre 4,5% l’année dernière. Pour les maisons anciennes, la hausse est de 6,9 % contre 5,9 % pour les appartements.

Pas de ruées vers les campagnes

dune du pilat

Annoncé pendant le premier confinement, l’exode des Franciliens et plus généralement des habitants des grandes métropoles n’a pas eu lieu. Il y a eu certes une demande accrue pour des habitations disposant d’extérieurs, mais rien de massif. En revanche, d’après une étude de l’Insee, la France n’a jamais compté autant de résidences secondaires.

Plus de 3,6 millions de logements de ce type ont été dénombrés en 2020. Cette croissance s’inscrit dans un phénomène continu depuis de nombreuses années. Difficile pour l’heure de mesurer l’impact du Covid 19 dans cette évolution annuelle.

 

 

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